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Atlas social de la métropole nantaise : une dynamique collective pour mieux faire connaître le territoire

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  • Le 13 novembre 2023
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Depuis 2020 , une plateforme en ligne permet de mieux comprendre la métropole nantaise et ses mutations à travers des cartes. Initié à Nantes par des chercheurs du laboratoire Espace et SOciétés (ESO - Nantes Université - Université de Rennes - Université de Caen Normandie - Université d’Angers), l’Atlas social de la métropole nantaise (ASMN) a depuis fait du chemin et continue de grandir grâce à l’implication et à la mise en commun du savoir-faire des personnels et chercheurs de Nantes Université. Cette dynamique collective a été récompensée cette année du Cristal collectif du CNRS 2023.

Nantes Si l’évolution de l’immobilier à Nantes ou la place du vélo dans la ville vous pose question, nul doute que l’Atlas social de la métropole nantaise (ASMN) saura y répondre. Lancé en 2020 à l’initiative de deux chercheurs nantais (Jean Rivière et François Madoré), la plateforme en ligne permet d’apporter un éclairage nouveau, en textes et surtout en cartes, sur l’évolution de la métropole. S’appuyant sur un ensemble de données open source (data Nantes Métropole, Insee) mais également des bases de données privées et de datavisualisation, l’Atlas est une mine d’information avec pas moins de 80 "planches" disponibles en ligne, toutes réutilisables (licence Creative commons).

Trois ans après sa mise en ligne, la plateforme est devenue une vraie référence, aussi bien pour le grand public que pour la communauté scientifique, avec pas moins de 40 000 visites. "Il y a un intérêt du public de par la diversité des thèmes qui sont abordés qui les concernent directement", explique Simon Charrier, cartographe à Nantes Université (IGARUN) et coordinateur du projet avec Stéphane Loret, ingénieur CRNS au laboratoire ESO. "La communication sur les réseaux sociaux et en presse locale a été un vrai plus."
 

Un collectif nantais qui fait des émules !

Une réussite qui s’explique avant tout par une dynamique collective initiée dès l’origine du projet. "Notre force est de pouvoir compter depuis le début sur une implication de beaucoup de personnels titulaires qui ont permis d’apporter de la continuité, d’étoffer l’équipe et d’apporter des compétences et un savoir-faire", souligne Simon Charrier. Piloté par le laboratoire Espace et SOciétés (ESO) à ses débuts, l’Atlas est aujourd’hui ouvert à des productions de chercheurs et de chercheuses d’autres unités de recherche de Nantes Université, comme le Centre Nantais de Sociologie (CENS) et le CRENAU (Centre de Recherche Nantais Architectures Urbanités).

Cette dynamique nantaise aura également permis de poser les bases pour d’autres projets similaires. Car l’atlas nantais n’est en effet pas le seul, et fait partie d’un réseau de cinq atlas numériques dans tout l’Ouest de la France (Nantes, Caen, Angers, Le Mans, Rennes). "Si Nantes a été le précurseur avec Caen, notre volonté était de partager notre travail, nos connaissances et de faire bénéficier notre savoir-faire dans le domaine de l’édition numérique pour la création d’autres projets identiques au nôtre."
 

Un ouvrage et un nouveau projet d’atlas en 2024

Récompensé cette année du Cristal collectif du CNRS 2023, au même titre que les cinq autres atlas du Grand Ouest, l’atlas nantais aura bientôt droit à une version papier avec la sortie, en 2024, d’un ouvrage tiré des cartes publiées en ligne. Mais cette publication ne marque pas pour autant la fin du projet numérique qui continuera encore à évoluer. "Nous réfléchissons à d’autres thématiques à aborder et à d’autres manières de traiter les sujets, notamment par des cartes dynamiques." En parallèle, le laboratoire ESO travaille aussi au développement d’un Atlas des sports à travers le prisme des sciences humaines et sociales.
Mis à jour le 26 septembre 2024.
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