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Dermatite atopique : de nouvelles perspectives amélioration dans la prise en charge des patients
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A l’occasion de la journée mondiale de la dermatite atopique, les équipes de recherche de dermatologie et du Pôle femme enfant adolescent du CHU de Nantes, en collaboration avec les unités de recherche PHAN (INRAE - Nantes Université) et BIA (INRAE) ont dévoilé les résultats de deux essais cliniques pionniers sur la prise en charge des enfants et l’impact de la supplémentation maternelle en prébiotique. Ces essais permettent d’identifier de nouvelles perspectives d’amélioration dans la prise en charge de cette maladie complexe
Aussi appelée eczéma atopique,la dermatite atopique touche 10 à 15 % des enfants en Europe et 3 à 5% des adultes. Les patients atteints de cette pathologie présentent généralement des plaques rouges symétriques, sèches et qui démangent. Ces plaques peuvent apparaître à différents endroits sur la peau. L’origine de la dermatite atopique est encore inconnue, mais les recherches menées ont mis en évidence un fonctionnement anormal du système immunitaire et de la peau (porosité accrue aux irritants et allergènes). Cette maladie peut avoir un impact délétère sur la qualité de vie des patients en entraînant une dégradation du sommeil, de la fatigue, un stress chronique, voire une dépression.
Les résultats de l’essai clinique EDUDA ont été publiés au cours de l’été dans la revue scientifique The British Journal Of Dermatology. Cet essai clinique s’est intéressé à l’apport de l’intervention d’une infirmière dans le cadre de séance d’éducation thérapeutique auprès des patients en comparaison à une prise en charge classique chez les enfants atteints de dermatite atopique modérée à sévère.
L’analyse des données de 176 patients, inclus dans 10 centres hospitaliers en France, révèle une réduction de la peur pour les familles d’utiliser certains médicaments (corti-costéroïdes topiques) chez les enfants atteints de forme modérée. Ces résultats soulignent l’intérêt d’une éducation thérapeutique ciblée, notamment auprès des populations de jeunes enfants.
Actuellement aucun traitement curatif de la dermatite atopique n’a été identifié. Dans ce contexte, les stratégies de prévention primaire de cette maladie représentent un enjeu de santé majeur. Parmi ces stratégies, les interventions visant à modifier le microbiote intestinal par les probiotiques ou les prébiotiques en période périnatale semblent les plus prometteuses. L’essai clinique PREGRALL a permis de tester pour la toute première fois l’impact de prébiotiques sur la survenue de la dermatite atopique chez des nouveau-nés à risque de développer cette maladie. 376 femmes enceintes incluses dans 4 centres hospitaliers français ont participé à cette étude. Les premiers résultats démontrent que les prébiotiques ont été bien tolérés.
Aucune différence n’a été observée concernant la prévalence de la dermatite atopique à 1 an chez les enfants ayant reçu des prébiotiques en comparaison à un placebo. Cet essai clinique est couplé à une étude translationnelle (CIMMAP) bénéficiant de la biocollection constituée dans le cadre de l’étude PREGRALL. Ce projet permettra d’évaluer l’effet des prébiotiques sur le microbiote intestinal et la fonction immunitaire de la mère et de l’enfant, ainsi que l’impact sur la composition du lait maternel.
Source : CHU de Nantes
Les résultats de l’essai clinique EDUDA ont été publiés au cours de l’été dans la revue scientifique The British Journal Of Dermatology. Cet essai clinique s’est intéressé à l’apport de l’intervention d’une infirmière dans le cadre de séance d’éducation thérapeutique auprès des patients en comparaison à une prise en charge classique chez les enfants atteints de dermatite atopique modérée à sévère.
L’analyse des données de 176 patients, inclus dans 10 centres hospitaliers en France, révèle une réduction de la peur pour les familles d’utiliser certains médicaments (corti-costéroïdes topiques) chez les enfants atteints de forme modérée. Ces résultats soulignent l’intérêt d’une éducation thérapeutique ciblée, notamment auprès des populations de jeunes enfants.
Actuellement aucun traitement curatif de la dermatite atopique n’a été identifié. Dans ce contexte, les stratégies de prévention primaire de cette maladie représentent un enjeu de santé majeur. Parmi ces stratégies, les interventions visant à modifier le microbiote intestinal par les probiotiques ou les prébiotiques en période périnatale semblent les plus prometteuses. L’essai clinique PREGRALL a permis de tester pour la toute première fois l’impact de prébiotiques sur la survenue de la dermatite atopique chez des nouveau-nés à risque de développer cette maladie. 376 femmes enceintes incluses dans 4 centres hospitaliers français ont participé à cette étude. Les premiers résultats démontrent que les prébiotiques ont été bien tolérés.
Aucune différence n’a été observée concernant la prévalence de la dermatite atopique à 1 an chez les enfants ayant reçu des prébiotiques en comparaison à un placebo. Cet essai clinique est couplé à une étude translationnelle (CIMMAP) bénéficiant de la biocollection constituée dans le cadre de l’étude PREGRALL. Ce projet permettra d’évaluer l’effet des prébiotiques sur le microbiote intestinal et la fonction immunitaire de la mère et de l’enfant, ainsi que l’impact sur la composition du lait maternel.
Source : CHU de Nantes
Mis à jour le 16 septembre 2024.