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[Portrait] Science ouverte - Bénédicte TERRISSE, une référente des publications ouvertes
Depuis 2013, Bénédicte TERRISSE est maîtresse de conférences en littérature germanique à Nantes Université (Faculté des Langues et Cultures Etrangères). Ses principaux travaux de recherche portent sur Wolfgang Hilbig (1941-2007), auteur né en R.D.A. passé en RFA en 1985, et sur plusieurs anthologies de la poésie éditées en RDA. Convaincue par l’intérêt de la science ouverte, la germaniste a précocement publié sur HAL avant de devenir référente d’une collection créée sur la plateforme.
Malgré cette dynamique, les travaux en sciences humaines conduits sur une aire culturelle étrangère autre que l’aire anglophone restent souvent peu visibles. Bénédicte avait "le sentiment que [ses] travaux étaient invisibles". Elle voulait que ses "textes soient lus". C’est pourquoi elle les a rapidement déposés sur HAL, malgré quelques freins de procédure : "Quand j’ai vu le détail des champs à remplir, j’ai eu peur de ne pas y arriver".
Son enthousiasme est vite revenu après avoir sollicité de l’aide et obtenu des précisions auprès de la Bibliothèque Universitaire : "les bibliothécaires sont les meilleurs défenseurs de HAL et ils sont capables d’évoquer tous les points à connaître" pour optimiser le dépôt.
HAL, une visibilité nationale comme internationale
Les premiers dépôts de publications dans des archives ouvertes ont confirmé la visibilité offerte, au national comme à l’international : "les travaux sont accessibles pour d’autres chercheurs, même par ceux qui ne disposent pas habituellement d’accès aux textes, dans de petites universités ou à l’autre bout du monde". Cela facilite également la lecture par "les étudiants qui, aujourd’hui, cherchent tout en ligne". Il est "précieux pour eux d’avoir accès à des textes sans avoir à ouvrir de compte spécifique".Autre aspect très appréciable de HAL : la possibilité de créer des collections, intégrant des textes déposés par différents auteurs autour d’un thème partagé. Bénédicte Terrisse est elle-même devenue référente de la collection de son laboratoire. "On a une meilleure vue sur ce que font les collègues. C’est plus facile de comprendre, de connaître leurs travaux".
"Les travaux sont accessibles pour d’autres chercheurs, même par ceux qui ne disposent pas habituellement d’accès aux textes, dans de petites universités ou à l’autre bout du monde"
Afin d’encourager la publication sur la collection, la référente a co-organisé des ateliers pratiques avec des collègues de la BU. Ces réunions ont parfois été précédées d’une présentation de la démarche science ouverte de Nantes Université : "Une acculturation est nécessaire. Cela permet de ne pas être dépossédé du dépôt de ses textes, d’avoir des clés pour savoir quoi mettre". Cela permet aussi de mieux s’approprier l’objectif de l’établissement de mettre 100% des publications en accès ouvert à l’horizon 2026.
Choix que Bénédicte Terrisse considère comme "une position logique et honnête" dès lors qu’on s’engage dans la démarche de science ouverte, mais qui reste difficile à mettre en œuvre en raison de la dépendance des chercheuses et chercheurs en science humaine et sociale vis-à-vis des éditeurs grand public notamment ou des contrats de droit signés en dehors de l’Union Européenne pour les collègues travaillant sur des aires culturelles étrangères.
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